C’est le deuxième jour. Tout va bien. Les yeux
C’est le deuxième jour.
Tout va bien. Les yeux embués par une nuit peu réparatrice.
Le campement levé, une nouvelle étape nous attend : 65 km 1350 mètres
Voici la tente Maréchal spécialement prévue pour protéger l’engin et l’homme. J’ai le matériel pour réparer ceci ou cela…. Et vous ? …Bonne route « ….nous considérant comme des illuminés de la route ou des néophytes en la matière.Il en aurait fallu beaucoup plus pour entamer notre capital confiance. Il a, cependant, mis quelques doutes dans nos esprits.
Le pont franchi sur l’Allier, le chemin s’élève déjà Les conseils sont répétés. L’étape sera longue. Elle servira de test. Il faut s’échauffer. « Mouline, mouline, Robert » lance J C « Il
ne faut pas s’épuiser à la première difficulté de la journée » Le petit pont et le village sont encore endormis au fond de la vallée bien que le soleil soit haut à cette heure..
Nhous dépassons un groupe de six jeunes qui avancent en chantant des cantiques.
Nous avons une des réponses à nos questions sur les pèlerins du chemin :
Qui étaient –ils ?
Que venaient-ils chercher sur le chemin ?
Et nous…
Stop, pied à terre, le chemin devient pierreux puis suivent une quinzaine de marches.
Les marcheurs partis de très bonne heure sont rejoints et dépassés. Un groupe de jeunes vététistes (quinze enfants et leurs deux moniteurs) en colonie de la région nantaise, conscients de la difficulté du chemin, semblent imaginer l’ampleur de la tâche qui nous attend
Au pied de la tour de la CLAUZE
Le calme est de courte durée, voilà nos jeunes criants, soufflants, épuisés mais bien vivants
qui investissent les lieux .
Deux pèlerins ne pouvaient pas faire changer les plans de l’étape du midi.
Le sommeil léger de JC est entrecoupé des rires et ébats des enfants que les deux moniteurs ont bien du mal à contenir. Ceux-ci s’aventurent même dans un cours d’histoire sur l’origine et le rôle des tours.
L’heure est encore chaude, nous devons partir si nous voulons respecter la feuille de route.
3 kilomètres
Installation du campement avant l’orage qui gronde, puis retour au village pour déguster un aligot saucisse bien local.
La deuxième nuit s’annonce bruyante. En effet la noce dans la salle des fêtes voisine se termine à l’aube par un départ en fanfare des convives.